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Lamb ji

Lamb ji APK

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Senegalese wrestling is a very popular traditional sport in Senegal

What's Lamb ji APK?

Lamb ji is a app for Android, It's developed by Cheikh gueye author.
First released on google play in 1 year ago and latest version released in 8 months ago.
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La lutte sénégalaise (njom en sérère; lamb en wolof) est un sport traditionnel très populaire au Sénégal, tout particulièrement dans les régions du Sine-Saloum (chez les Sérères1) et de la Casamance (chez les Diolas). On le pratique aussi en Gambie.

Sport de contact, la lutte sénégalaise intègre aussi la boxe, d'où l'appellation de « lutte avec frappe ». Le lutteur peut à la fois donner des coups et recourir au corps à corps pour terrasser son adversaire.

En sus de sa dimension sportive, elle intègre une dimension culturelle et folklorique (bakk), qui met en œuvre au travers d'animations la tradition culturelle sénégalaise.

Au départ sport amateur, la lutte sénégalaise est devenue un sport professionnel qui attire de plus en plus de jeunes sportifs et de spectateurs5. Les cachets des lutteurs s'élèvent à des dizaines de millions de FCFA (centaine de milliers d'Euro). Les lutteurs sont regroupés en écuries et adhèrent à la fédération (Comité national de gestion de la lutte communément appelé CNG) qui est l'organe de gestion de ce sport6.
Au-delà de sa dimension sportive, la lutte sénégalaise ou lutte avec frappes intègre une dimension culturelle et folklorique.7 Les lutteurs tentent souvent d'intimider leurs adversaires avec le port de gris-gris ou en adoptant une certaine démarche lorsqu'ils entrent dans l'arène. Les cachets des lutteurs s'élèvent à des dizaines de millions de francs CFA. Les lutteurs sont regroupés en écuries et adhèrent au Comité national de gestion de la lutte7.
Rituel

« Faux lion » avant le combat
La lutte est auréolée de nombreux rituels mystiques, qui sont autant de chants de bravoure censés galvaniser les lutteurs. Tout cela est suivi par des cérémonies pour conjurer le mauvais sort avant chaque combat. Au-delà de la préparation physique des mbër (mot wolof désignant les lutteurs), le cortège des marabouts accompagnant les athlètes dans l'arène de la compétition, viennent cristalliser des prières salvatrices censées donner la victoire à son protégé qui arbore des gris-gris (talisman), de même que des prises de bains rituels. Avant chaque affrontement, le bërekat se livre au bàkk) qui consiste à chanter ses prouesses en vue d'intimider l'adversaire et de séduire son public en dansant au rythme du tam-tam. Chants, également entonnés par les griots et griottes attitrés, qu'on appelle alors « ndawràbbin ».

Il convient aussi de clairement distinguer les modalités traditionnelles des diverses formes historiques de la lutte sénégalaise d'avec sa pratique moderne aussi dite "Lutte Africaine". Cette dernière résulte d'un effort d'unification destiné à permettre aux diverses ethnies de se rencontrer au moyen d'un style unifié ; ce style de synthèse est retenu pour les Jeux de la Francophonie (Nice, début septembre 2013). Ce nouveau style intègre lui aussi un rituel spécifique. Ni cette création d'une lutte moderne, ni les rituels adoptés ne s'opposent aux formes traditionnelles de pratique. Il s'agit d'une harmonisation nouvelle, amplement aidée par la CONFEJES qui a assuré l'édition de deux ouvrages coordonnés par Frédéric Rubio. L'un porte sur les divers styles de lutte et sur les divers lutteurs qui ont conduit le travail pour un premier recueil de donnée sur les luttes africaines. L'autre est un aboutissement permettant de poser les bases d'un style de synthèse permettant d'ouvrir la pratique à l'ensemble des femmes et des hommes et des enfants de toutes les nations.
Le règlement est très rigoureux et complexe. Il est appliqué par trois juges arbitres.

Un combat dure deux fois dix minutes et peut comporter des prolongations10. Les lutteurs combattent à mains nues et sans aucune protection11.